14 aprilie 2014

Ticălosul tabu originar


Oligarhia a instituit un tabu asupra criticilor la înstrăinarea şi distrugerea patrimoniului naţional (prin "privatizare"), şi mai ales a celui industrial. Sarcinile s-au împărţit aşa: "stânga" a lansat lozinca "(Noi) nu ne vindem ţara!" încă din 1990, "dreapta" a preluat-o ca exemplu de "propagandă comunistă" (evident, scenariul propagandei cerea această succesiune). Ce ironic! Chiar "stânga" a aplicat-o în sens invers, distrugerea bazei industriale a României aparţinându-i în cea mai mare parte. Iar "dreapta" lăuda "miniştrii reformişti" din guvernele Roman, Văcăroiu şi Năstase.

Electoratul de stânga n-a receptat real jocul "stângii" (au dispărut 4 milioane de locuri de muncă şi peste 1200 de întreprinderi în 25 de ani!), iar cel de dreapta încă mai consideră că "reformă" înseamnă cedarea controlului pârghiilor politico-economice "unora - eventual, 'de-afară' - care ştiu mai bine ce-i de făcut".

6 comentarii :

Riddick spunea...

J’accuse l’oligarchie

1) J’accuse l’oligarchie occidentale de provoquer les crises pour mieux mettre en tutelle les peuples afin d’ouvrir la voie à un gouvernement mondial.

L’oligarchie n’échoue pas à trouver des solutions aux différentes « crises », qu’il s’agisse du chômage, de l’immigration, de la natalité ou de l’insécurité. Ces « échecs » constituent en réalité pour elle autant de succès car le choc et le chaos font partie intégrante de sa stratégie.

J’accuse l’oligarchie d’avoir systématisé la pratique du choc théorisée par les néo-libéraux de l’Ecole de Chicago dans les années 1970, comme moyen d’imposer des réformes économiques et sociales contre la volonté des peuples.

J’accuse l’oligarchie d’encourager la succession des « crises » afin de diminuer la résistance du corps social, de propager l’angoisse et de provoquer un état d’hébétude chez ceux qui y sont soumis afin d’inhiber leurs capacités de réaction et d’opposition politiques.

– L’insécurité conduit ainsi les citoyens au repli sur soi, ce qui contribue à leur démobilisation politique et à affaiblir la légitimité des Etats. Elle permet aussi une privatisation rapide des fonctions souveraines de l’Etat pour le plus grand profit du « marché ».
– Le terrorisme permet de renforcer le contrôle de la population et notamment d’Internet et des nouvelles technologies de communication.
– L’immigration profite au patronat mais elle sert aussi à démoraliser les Européens, en leur donnant le sentiment de ne plus se sentir chez eux.
– Le chômage propage l’inquiétude devant l’avenir et la docilité des salariés vis-à-vis des employeurs.
– La crise des dettes souveraines permet de mettre en tutelle la politique économique des Etats et de promouvoir toujours plus de solutions libérales pour « rétablir les comptes publics ». Ces politiques libérales en retour déconstruisent les protections sociales, renforçant l’isolement et la dépendance des individus.
– L’écologisme et la thématique du réchauffement climatique offrent enfin de nouveaux prétextes à propager l’anxiété et légitimer l’augmentation des réglementations, des contrôles et à la réduction des libertés concrètes.
J’accuse l’oligarchie au pouvoir en Occident, non pas de se montrer incapable de résoudre les « crises » mais, au contraire, de les provoquer, de les orchestrer et de les entretenir. Car chaque crise offre de nouveaux prétextes pour avancer dans la voie de la « gouvernance » mondiale qu’elle appelle de ses vœux. [...]

http://www.polemia.com/jaccuse-loligarchie/

Riddick spunea...


Hongrie : large victoire des conservateurs et des « populistes »

[...] Une gauche libérale et des conservateurs solidaires

Le Fidesz est en conflit avec Bruxelles du fait de son opposition à toutes les orientations libérales-libertaires des « experts » de la Commision. Parti authentiquement conservateur, il entend privilégier l’intérêt national, la lutte contre les multinationales, la critique de la marchandisation généralisée et le modèle familial traditionnel – selon la nouvelle constitution hongroise, le mariage est l’union entre une femme et un homme… De plus, Viktor Orban est dirigiste en matière économique, il taxe lourdement les banques, il a refusé d’appliquer les mesures d’austérité imposées par l’Union européenne et il a même procédé à des nationalisations. Tout cela ne plaît pas du tout à Bruxelles mais semble convenir aux Hongrois qui ont vu les prix de l’électricité et du gaz baisser, le chômage reculer et la croissance remonter à 1,4% (elle devrait être de 2% cette année).

Comme en France, la gauche hongroise est sur une ligne bruxelloise, c’est-à-dire libérale et libertaire, favorable à la mondialisation menée par les entreprises transnationales et au capitalisme dans sa version libérale. On assiste donc en Hongrie à une inversion des pôles politiques, la « gauche » devenant la « droite » et vice versa ; cette inversion préfigure peut-être ce qui pourrait se passer demain en France.

Le Jobbik, qui a progressé cette année grâce au polissage de son style et de son discours, a bénéficié des voix des déçus du Fidesz mais aussi de celles de nombreux électeurs socialistes et communistes qui ne partagent pas les valeurs de la gauche boboïsée.

http://www.polemia.com/hongrie-large-victoire-des-conservateurs-et-des-populistes/

Riddick spunea...


And you buy this bullshit
At soul level,
And you plead for more of the same
From the idiot box
In the corner.

We're in a Lot of Trouble, TV Is A Goddamned Amusement Park

My name is Television
And I spit in your face.

The more time you spend
Watching
My calculated froth
And manipulative bubble,
The more your intelligence
Is diminished,
The more your immune systems
Are weakened,
And the more my subliminal
Control messages
Raise your fears
And remove your money.

My name is Television.
I foment fear,
I foment anxiety,
I purvey insecurity,
I huckster shifting images
Of universal bad news,
Loud images
Of angry voices,
Persistent images
Of helpless victims,
Unavoidable images
Of starvation among plenty,
Of disease among wholeness,
And of poverty among abundance.

I amplify
Your sense of unsafeness
And looming victimhood,
And the encroaching evil
Of the other.
I amplify
Your sense of the enemy. [...]

My name is Television.
I laugh at you,
Not with you.
And I am curious:
Who do you laugh with?
And which joke
Amuses you
Most of all?

http://riddickro.blogspot.ro/2012/07/and-you-buy-this-bullshit-at-soul-level.html

Anonim spunea...

Nenea asta , Michel Geoffroy, care acuza de parca citeaza din documentele sceleratei ''revolutii franceze'', unde dracului o fi trait pina acum ???
Cind ai burta plina si un imperiu care, doar declarative, nu mai exista, iti da mina sa faci exercitii de compunere !
Un aer tot mai urit mirositor , venind de la apus, tinde sa cuprinda intreaga Lume !!!
Monstrii mor urit si singeros !!!
Dar mor si ei !!!

Riddick spunea...

"J'accuse !" a fost lansat de Emile Zola (prin 1902, parcă), în legătură cu scandalul Dreyfuss.

Polemia nu-i nicidecum iacobin-revoluţionară, ci reacţionar-identitară.

Riddick spunea...

Când întâlnesc opinii care cer stat minimal (eventual "retragerea statului din economie") - deci, "small government" - mă uit la emitenţi ce opinii au (ori au avut) în legătură cu un eventual guvern mondial/supranaţional, ori în legătură cu UE.

Ei, bine: majoritatea nu sunt consecvenţi, vor doar "retragerea" statului naţional.


Citate din gândirea profundă a europeiştilor RO

Adrian Papahagi, 2011: "Înainte de a fi români, am fost europeni. Și creștini. Ce altceva suntem decât un amestec rasial daco-romano-slavo-cuman? De ce ne temem, așadar, de Statele Unite ale Europei, de parcă am pierde mai mult decât am câștiga? De parcă acquis-ul comunitar nu prevalează deja asupra legislațiilor naționale. Acest proiect nu e nou; el a fost doar diluat pe parcurs. Este proiectul federalist al creștin-democraților care în anii 1940-50 au pus bazele Uniunii Europene. Un proiect abandonat la jumătate de drum: Parlament European, dar nu și guvern federal european. Monedă unică, fără guvernanță financiară unică. Spațiu comun de securitate, fără armată comună. A venit momentul să desăvârşim proiectul gândit de Robert Schuman, Alcide de Gasperi, Konrad Adenauer, Grigore Gafencu și alți politicieni creștin-democrați după cel de-al doilea război mondial."

 

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